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/getattractor.8 Montpellier, Peyrou - 03.12.2019, après-midi

aujourd'hui était censé être la premier attractor d'une nouvelle série pensée pour être en écho avec avec l'ouvrage de Monique Dur, Montpellier et ses environs. dans ce livre, elle décrit différents lieux, espaces, zones de Montpellier. l'idée pour moi est de me rendre à ces endroits, de générer un attractor, et de décrire la route vers le point, et le point en question. l'idée étant de créer un dialogue entre le Montpellier des années 70 et antérieures que décrit l'auteur de manière objective, et le Montpellier d'aujourd'hui, de mon point de vue, et de celui que propose le bot.

seulement voilà, arrivé sur place, le bot refuse de générer un point. j'essaie plusieurs fois, rien n'y fait, un message m'indiquant de réessayer plus tard apparaît. ca m'était déjà arrivé auparavant, seulement tout fonctionnait dés la 2e ou 3e tentative. un peu énervé - je m'étais déplacé à cet endroit pour ce projet, j'avais hâte de commencer - je décide de reporter la mission au lendemain.

sur la route du retour je réfléchis à ce qui vient d'arriver, et je commence à m'interroger. ma première supposition était qu'il s'agissait peut-être simplement d'une mise à jour du bot. mais en y repensant, je me dis que j'avais activé le procédé dans un lieu extrêmement central, symbolique de la ville, où il y a du passage sans arrêt, et ce depuis des années, des siècles. est ce que ce fait aurait un lien avec le bot qui ne répondait plus ?

je me penche sur la théorie de fatum bot (voir reddit). ils commencent par décrire ce qu'ils appellent des blind spots, des endroits où l'on ne va jamais, bien qu'ils puissent être tout près de nous, que l'on puisse passer à côté tous les jours sans les visiter. "leur existence est déterminée de manière mathématique, en sachant que notre comportement a une part de déterminisme en lui". l'exemple du lancer d'une pièce - qui ne pourra atterrir que sur deux faces, ou sa tranche - est utilisé pour illustrer la manière dont nous décidons des chemins géographiques que nous prenons. nous pensons agir par hasard, mais il y a toujours une part, basée sur notre comportement, lui-même sculpté sur différents facteurs (logique, habitudes, normes sociales, expériences, sens, facteurs exterieurs) ; une part de mathématique. qu'importe le choix que l'on fait, il y aura toujours des lieux que l'on ne visitera pas, simplement parce que nos chaînes de décisions basées sur ces facteurs ne nous y mènent pas. cet ensemble se nomme Reality Tunnel, tunnel de réalité. et le fatum bot propose d'aller au-delà de ce tunnel, de trouver ces endroits que l'on ne visiterait pas.

ensuite est décrit un autre phénomène, basé sur une étude, the Global consciousness project, où le PEAR a mis en place des générateurs électroniques d'événements aléatoires, afin de tester l'influence de psychokinesis d'une sélection de sujets sur les générateurs en question. en gros, il etait arrives suffisamment de fois que les chiffres qu'ils annonçaient correspondent à ceux générés aléatoirement par les machines pour que l'on puisse dire qu'il y avait là une influence du premier sur le second. ces même résultats eurent lieu pendant l'expérience de Jacob Jolij à l'université de Groningen. tout ceci pour dire que dans le cadre du fatum bot, celui ou celle qui génère attractor a peut-être influencé les calculs aléatoires mis en œuvre.

dans certains endroits, les chiffres générés aléatoirement sont plus denses. ils les attirent, et se nomment des attractor points. c'est vers ceux la que je me dirige depuis que j'utilise ce bot. les espaces qui n'en génèrent pas se nomment des void. tous deux sont différents des blind spots. on les appelle des IDA - Intention Driven Anomalies. ce sont vers ces points que le plus d'événements en lien avec la personne qui a généré le point ce sont passés. des coïncidences, des images accrochées qui rappellent un élément auquel on a pensé la veille.. un espèce d'effet placebo. ou cette impression qui a souvent été ressentie, où l'on croit que telle ou telle chose est adressée à nous - l'effet talking walls. [REFLEXION A POURSUIVRE]